La colocation étudiante, la formule d’hébergement salvatrice
La colocation représente la formule d’hébergement la plus plébiscitée par les étudiants et les nouveaux bacheliers. Cette dernière ne démérite pas en termes de popularité en raison des avantages qu’elle offre aux étudiants durant ses années universitaires. Bien qu’elle semble être vue comme le vent en poupe, la colocation présente aussi des inconvénients. C’est donc la raison pour laquelle il faut bien étudier ses principes avant de s’engager.
Les apports de la colocation
Actuellement plus de 10% des universitaires en France optent pour la colocation étudiante en raison de ses apports. En effet, en comparaissant de la location de studios, l’étudiant qui entre en colocation ne paie que la moitié du loyer. En dehors du coût du loyer qui sera divisé en fonction du nombre des locataires, cette formule d’hébergement permettra aussi aux étudiants de mutualiser les charges collectives qui englobent l’appartement. Grâce à la colocation étudiante l’universitaire peut aussi bénéficier de plusieurs aides financières comme les allocations aux hébergements. Mais au-delà de ses avantages économiques, opter pour la colocation c’est l’occasion rêver de faire de nouvelles rencontres et de se socialiser. Cependant, comme toute chose, cette formule de logement n’est pas exempte d’inconvénient. Parmi les mésaventures que l’étudiante peut rencontrer il y a le risque de manquer de tranquillité si les colocataires sont de nature bruyants. En ce sens, la vie privée ne va plus être respectée créant ainsi des disputes. Autre inconvénient de la colocation est l’insolvabilité des colocataires. Dans ce genre de situation certains étudiants doivent payer plus que leurs parts de loyer. Pour éviter ce genre de mésaventure et pour profiter des avantages colocations, il est toujours préférable d’instaurer des règles de base.
Constituer son dossier à l’avance
Avant de vous lancer dans ce type de logement étudiant, il est toujours préférable d’avoir tous les dossiers colocations en avance. Cela est dû au fait que ces doivent être remis aux bailleurs lors de la visite du logement. Ainsi vous devrez vous munir d’un justificatif de votre identité, de votre domicile actuel mais aussi de vos ressources financières. En ce qui concerne les preuves financières, si vous êtes encore étudiants, vous aurez besoin d’un garant. Ce dernier va devoir fournir son justificatif de revenus et sa carte d’identité. Si par conséquent vous êtes un salarié indépendant, il faudra vous munir de votre contrat de travail avec les trois derniers bulletins de paie.
La colocation selon la législation Française
Selon la nouvelle disposition de la légiste de la loi Française d’Alur instauré pour la première fois en 1986, chaque locataire est tenu de respecter la dimension de l’espace qui lui a été confiée. Ainsi, pour une personne ça sera de 9 m2, pour deux 16 m2 et 9 m2 de plus s’il y a un autre locataire. En ce qui concerne le départ d’un locataire, ce dernier doit tout d’abord passer un accord avec ses colocataires et le propriétaire pour l’acquittement de sa part de loyer. En effet son départ ne fait pas dissoudre les effets de leurs conventions. Selon la loi d’Alur en son article 8 à 10 seule la présence du nom d’un nouveau locataire sur le contrat de bail provoque la cessation de l’accord avec l’ancien. Cette nouvelle législation a été instaurée en vue de protéger le propriétaire et les autres locataires.